Notre-Dame de Guadalupe. L'image face à l'histoire et à la science

18,96 €

Notre-Dame de Guadalupe. L'image face à l'histoire et à la science

par: David CARON OLIVARES et Jean-Pierre ROUSSELLE
264 pages
ISBN 9782364631472
Éditions Rassemblement À Son Image

Entrons dans le mystère de l'Image de Notre-Dame de Guadalupe qui, depuis 1531, n'a pas fini de nous étonner. Elle représente sans aucun doute le miracle le plus surprenant et durable de la Vierge Marie qui nous a laissé son vrai visage.

Par son amour maternel, La Vierge de Guadalupe réussit à arrêter les sacrifices humains pratiqués par le peuple aztèque, à évangéliser un peuple qui avait perdu son identité et, quatre siècles plus tard, à intéresser notre science moderne, qui s'étonne que cette Image, imprimée sur un tissu d'origine végétale, nous révèle tous ses secrets.

Quantité

Diverses études scientifiques ont montré l'étonnante actualité de l'Image dans des domaines très variés : optique, ophtalmologie, mathématiques, astronomie, médecine, orographie et musique, nous montrant à nouveau que, à Guadalupe comme dans d'autres lieux saints, la science n'est pas étrangère aux apparitions de la Vierge et, plus globalement, au fait religieux chrétien.

David Caron Olivares, ingénieur électrotechnicien, et Jean-Pierre Rousselle, responsable scolaire retraité, enthousiastes et passionnés de Notre-Dame de Guadalupe, travaillent conjointement depuis 2004 à l'approfondissement du vaste ensemble d'éléments scientifiques, historiques et religieux qui constitue «l'événement guadalupéen ».

En juin 2011, ils organisent en France, les conférences de Mgr Eduardo Chávez Sánchez, Recteur de l'Institut Supérieur d'Etudes Guadalupéennes de Mexico. Par la suite, soucieux de faire connaître la vérité de Guadalupe, ils présentent aux lecteurs français cet ouvrage, résumé actualisé de l'apparition mariale qui est sans doute la plus fascinante depuis l'origine de la chrétienté.

Les auteurs de ce livre Notre-Dame De Guadalupe « L’image face à l’Histoire et à la Science » sont David Caron Olivares qui est ingénieur électrotechnicien, de nationalité espagnole, il vit actuellement en France, et est passionné du miracle de Notre-Dame de Guadalupe, il participe à des conférences avec le recteur de l’Institut supérieur d’études Guadalupéennes de Mexico, monseigneur Eduardo Chavez Sanchez.

Il travaille en collaboration avec Jean-Pierre Rousselle, passionné lui aussi par ce miracle. Ils décident de travailler ensemble à cet ouvrage, afin de mettre par écrit les faits historiques, religieux et les éléments scientifiques. Dans ce livre, vous est détaillé et expliqué le contexte historique du Mexique, les premières évangélisations.

Puis les auteurs David Caron Olivares et Jean-Pierre Rousselle expliquent en détail, les apparitions de la Vierge à Juan Diego ; un autre chapitre permet de mieux saisir toute la dévotion encore présente tout autour de ce miracle et au XXIème siècle.

Dans un dernier chapitre, à partir d’études scientifiques approfondies sur la Tilma, les auteurs vous apporteront un éclairage autour des aspects pictographiques de la Tilma, leurs études approfondies vous permettront de mieux comprendre ce mystère. Juan Diego Cuauhtlatoatzin est né en 1474. Il vient de la région de Ciajtotlan qui veut dire la Terre des Aigles.

A cette époque, les habitants vivaient avec la connaissance de la pensée Toltèque, la plus-part croyait en une divinité unique, Téotl. Dans ce contexte, une personnalité publique avait fait construire un temple à Tenochititlan pour ce « Dieu inconnu, créateur de Tloque Nahuaque ».

Juan Diego avait connaissance des croyances de son pays qui était étudié, on lui enseignait la culture, l’histoire des racines, la lecture des codex et la religion. Lorsque le temple que fit construire le roi, lui et les jeunes de son âge ont commencé à réfléchir aux rites des aztèques, des sacrifices étaient offerts pour les dieux et pour que la terre soit sauvée.

C’était une période assez difficile, de nombreux sacrifices humains se sont déroulés, nombreux ont été sacrifiés au nom de ces dieux. 

C’est à cette époque que des missionnaires fransciscains sont arrivés vers 1524, pour aider leurs frères présents à évangéliser le peuple. Cette évangélisation n’est pas facile, la communauté est rejetée.

Le village où Juan Diego vit, reçoit la visite de ces missionnaires qui disaient que leur religion n’avait qu’un seul Dieu et qui aimait tous les hommes de la terre. Juan Diego sera baptisé, ainsi que son épouse et l’un de ses oncles. Ils reçurent tous les trois un nom de baptême « Maria Lucia » pour sa femme, lui sera appelé alors Juan Diego qui veut dire messager de la Vierge et son oncle prendra le nom de Juan Bernardino.

A partir de ce moment-là, Juan Diego devait prendre des cours de catéchèses pour s’instruire à plusieurs kilomètres de son domicile. Ce jeune baptisé était surnommé par les habitants « Le pèlerin », car il arpente les routes. C’était pour les habitants de son village, un pèlerin missionnaire, il apprenait beaucoup de ses cours de culture et de religion, qui lui permettait d’être à son tour envoyé en mission de baptisé pour évangéliser. Avec sa femme, ils se marièrent devant Dieu en l’église de Santa-Cruz-Le-haut.

En 1529, il reçut de Maria Lucia une tilma. Son épouse décéda. Il est veuf pour ses 55 ans et décide de rejoindre la région de Mexico où habite son oncle. Le 9 décembre 1531, Juan Diego rejoint Mexico Tlatelolco pour recevoir les enseignements de la parole divine par les prêtres missionnaires. Sur le chemin, sur la colline de Tepeyac, c’est encore la nuit, pointe l’aurore.

Il entend »chanter sur le sommet du mont, comme un chant merveilleux d’oiseaux divers ». Il s’arrête, il pense qu’il rêve.

Il regarde au loin, vers le sommet de la colline, là où le soleil se lève, et là où il entendait ce chant. Le chant s’arrête net, mais apparait devant lui une personne qui l’appelle « Luantzin, luan diegotzin ».

Tzin est un signe de respect, de tendresse, une vénération et Luantzin veut dire mon petit Juan.

Il décide de monter tout en haut de la colline où cette mystérieuse voix l’attire. Lorsqu’il est arrivé tout en haut de la colline, la Dame se tenait debout. Elle lui demande qu’il s’approche. Cette dame se dévoile à lui habillée d’un vêtement qui brillait avec des rayons.

Tout autour, la roche brillait de tous ses éclats. Juan se mit à genou devant cette dame et écouta sa parole. La dame se révèle à lui comme la Vierge Marie «  très miséricordieuse Mère ».

Elle lui transmet le souhait de construire une « maison de Dieu », une église pour « tous les hommes de cette terre ».

La Dame lui demande d’aller voir l’évêque pour lui transmettre que Juan est le messager de la dame et qu’elle souhaite qu’une église soit construite. Juan reprend la route vers Mexico voir le jeune évêque Don Fray Juan de Zumarrag. L’évêque écoute attentivement Juan et lui dit de demander à la dame qu’elle envoie un autre signe. Juan est très triste.

Il s’en retourna directement jusqu’à la colline pour revoir « La Dame du Ciel ».

Elle était là et Juan lui a transmis le message de l’évêque lui disant que celui-ci ne l’avait pas cru. « La Dame du Ciel » l’encourage à retourner voir l’évêque pour lui transmettre sa volonté de faire construire une église. Juan Diego s’en retourna chez lui avant de repartir le lendemain vers Mexico pour demander une autre audience à l’évêque. Il retenta sa chance, plus humblement, il s’agenouilla et raconta son histoire, sa rencontre et retranscrit toutes les paroles de la Dame. L’évêque demanda que Juan Diego que cette dame lui envoie un signe.

Juan Diego repartit vers la Dame pour lui donner la réponse de monseigneur.

La dame lui a répondu de revenir le lendemain pour recevoir le signe. Juan n’alla pas le lendemain sur la colline, son oncle était très malade et il souhaitait aller près de lui. Son oncle est conscient qu’il vivait ses dernières heures et demande à son neveu d’aller chercher un prêtre pour qu’il puisse se confesser et partir en paix. Juan décide de partir directement vers Tlatelolco pour chercher un prêtre. Il devait passer par la colline, il espérait sans doute ne pas voir la dame pour ne pas perdre de temps et vite aller cherche ce prêtre. Mais Juan vil la dame descendre, là où il l’avait rencontrée la première fois.

La dame a tout de suite compris qu’il se passait quelque chose. La dame envoya un signe à Juan et lui dit que son oncle était guéri. Juan a ressenti une joie, une profonde communion et compris en effet que son oncle était sauvé de cette maladie. La dame demanda alors à Juan de monter en haut de la colline et d’apercevoir le signe à transmettre à l’évêque.

Sur cette colline qui était réputée pour être aride et gelée, se trouvait devant lui, un grand champ de roses, des fleurs de Castille. La dame lui demanda de cueillir des fleurs et de les apporter directement au palais épiscopal. Ces fleurs avaient un parfum étonnant, incroyable. Il mit ses fleurs dans sa tilma afin de ne pas les perdre pour la suite de sa route.

En arrivant chez l’évêque, les serviteurs de l’évêque étaient très méfiants à son égard et ne souhaitaient en aucun cas le laisser voir l’évêque. L’attente était longue mais Juan restait immobile avec ces fleurs dans son manteau. Il comprit qu’il devait montrer ses fleurs afin de pouvoir espérer avec une audience. Lorsque les serviteurs ont découvert les fleurs, ils souhaitaient en prendre.

Cependant, ces fleurs s’étaient transformées, ce n’était plus des fleurs fraîches mais elles paraissaient brodées sur sa tilma. Les serviteurs accoururent chez l’évêque et expliquèrent ce qui s’était passé. L’évêque fit entrer dans son bureau Juan qui s’agenouilla une nouvelle fois devant lui. Juan expliqua de nouveau les faits et ses rencontres avec la dame. Il offrit les fleurs cueillies, des variétés de fleurs aux parfums exquis.

A ce moment-là, apparut sur son vêtement, une image de la Vierge Marie. L’évêque comprit et se mit à pleurer et demanda pardon à Juan. L’évêque souhaita se rendre sur la colline et prit la décision de construire un ermitage, une église dans laquelle les pèlerins pourraient venir prier. Juan repartit chez lui, voir son oncle qui était guéri grâce à cette Dame.

La Dame s’est révélée également à son oncle et lui a transmis qu’elle se ferait appeler « La toute Vierge Sainte Marie de Guadalupe ». Cette image miraculeuse et impressionnante, représente une jeune fille, métisse. Ses mains jointes en prière. Un médaillon est à son cou. Son manteau est de couleur bleu vert. Sur son ventre, une fleur est dessinée avec 4 pétales.

Suite à cette apparition, la « petite maison de Dieu » fut construite et achevée le jour de Noël en 1531. Cet ermitage sera consacré et prendra le nom d’église Majeure à la Vierge. La célébration a été joyeuse, la dévotion à Notre-Dame de Guadalupe était incroyable, une foule nombreuse était présente. Beaucoup d’indiens se sont convertis suite à ce miracle, des dévotions ont été nombreuses, beaucoup sont venus admirer et rendre grâce devant cette image miraculeuse, pas seulement des personnes qui habitaient la région, mais aussi des personnes du continent de l’Amérique du Sud se déplaçaient pour prier.

Cette église était un tout petit ermitage qui avait deux pièces, un oratoire pour y déposer l’image de la Vierge et une autre pièce qui sera celle pour Juan qui y vivra en ermite jusqu’à la fin de sa vie où il fut rappelé à Dieu pour ses 74 ans, afin d’être le gardien de cette image miraculeuse.

Des miracles se produisirent, des baptêmes de femmes, d’enfants, d’hommes étaient organisés dans ce lieu saint. Des prêtres ont décidé d’écrire au pape Paul III. Cette Vierge Sainte Marie de Guadalupe avait réussi à évangéliser toute cette région, tout ce grand pays du Mexique, par les fleurs, par cette image sainte, par les chants. Tout était réuni pour cette dévotion à la Vierge.

Au XXème siècle, en 1933, 500 évêques demandent au pape Pie XI « d’étendre la fête et le patronat de Notre-Dame de Guadalupe à tout le continent américain. » 
La décision sera validée le 24 août 1935, la Vierge de Guadalupe deviendra la sainte patronne du continent latino-américain et des philippines.

Dans les jardins du Vatican, sera construit en 1939 un monument pour faire mémoire du miracle des roses.

Un film sera produit pour faire mémoire de ce fait miraculeux. Le 12 octobre 1970, le pape Paul VI déclare la « dévotion à la Très Sainte Vierge de Guadalupe, si profondément enracinée dans l’âme mexicaine depuis plus de quatre siècles, doit être pour vous tous une particulière et constante exigence du renouvellement authentique de votre foi chrétienne ».

Le peuple mexicain en 1974 demande la canonisation de Juan Diego et les travaux de la basilique de Guadalupe purent commencer le 12 décembre 1974. Dans cette basilique, la Tilma est exposée dans l’un des transepts.

En 1979, le pape Jean-Paul II viendra lors de son premier voyage au Mexique et déclare que la Vierge de Guadalupe était la « Mère de l’Eglise d’Amérique latine et l’ Etoile de l’Evangélisation ».

Juan Diego Cuauhtlatoatzin devient Bienheureux, le 9 avril 1990 par le pape Jean-Paul II dans la basilique Sainte Marie de Guadalupe. 
En 1992, le pape Jean-Paul II « dédia une chapelle en l’honneur de la Vierge de Guadalupe dans la basilique Saint Pierre à Rome. Après reconnaissance de miracles, Juan Diego Cuauhtlatoatzin sera canonisé par le pape Jean-Paul II.

Il sera ainsi le premier saint indien !

L’homélie du pape Jean-Paul II reprend des mots justes et met en évidence le caractère humble, droit et fidèle de Juan Diego, qui a su contempler la Vierge de Tepeyac et lui faire confiance, le pape a proclamé la sainteté et a déclaré : « Béni soit Juan Diego, indio bon et chrétien, que le peuple simple a toujours considéré comme un vrai saint! Nous te demandons d'accompagner l'Eglise en pèlerinage au Mexique, afin qu'elle soit chaque jour et toujours plus, évangélisatrice et missionnaire. » Le Pape Jean-Paul II a ajouté : « Bien-aimé Juan Diego, "l'aigle qui parle"!

Enseigne-nous le chemin qui conduit à la Virgen Morena de Tepeyac, afin qu'Elle nous accueille dans l'intimité de son coeur, car Elle est la Mère amoureuse et pleine de compassion qui conduit jusqu'au vrai Dieu. Amen ».

Au terme de la messe, le pape Jean-Paul II a repris la parole et a souhaité conclure :  « A l'issue de la canonisation de Juan Diego, je souhaite renouveler mon salut à vous tous qui avez pu y participer, certains dans la basilique, d'autres dans des lieux proches et beaucoup d'autres encore à travers la radio et la télévision.

Je remercie de tout cœur tous ceux que j'ai rencontrés le long des rues que j'ai parcourues, pour l'affection qu'ils m'ont témoignée. Avec le nouveau saint, vous avez un merveilleux exemple d'homme bon, à la conduite vertueuse, fils loyal de l'Eglise, docile à l'égard des Pasteurs, amoureux de la Vierge, bon disciple de Jésus.

Qu'il soit un modèle pour vous qui l'aimez tant  et  qu'il intercède pour le Mexique afin qu'il demeure toujours fidèle. Portez à tous le message de cette célébration, ainsi que le salut et l'affection du Pape à tous les Mexicains. » Depuis le XVIème siècle, cette apparition mariale est toujours incroyable, des foules viennent prier sur place à la basilique et devant cette image de la Vierge.

Cette Vierge de Guadalupe évangélise toujours, elle est un véritable cadeau de Dieu !

Chaque année, Juan Diego Cuauhtlatoatzin est fêté le 9 décembre, en 2019, il a été choisi comme patron des JMJ de Panama. Des prières et des neuvaines sont organisées, des prières par l’intercession de saint Juan Diego lui sont dédiées, pour aider les familles, les enfants, à supporter les peines, les croix.

Aujourd’hui, le sanctuaire marial Notre-Dame de Guadalupe est le plus visité au monde avec plus de 20 millions de pèlerins par an !

Notre-Dame de Guadalupe est un miracle de la foi et Juan Diego Cuauhtlatoatzin est un exemple de sainteté par sa foi, sa fidélité et sa confiance à Dieu !

Référence
L100
ISBN
9782364631472
Auteur
Caron Olivares David

Caron Olivares David

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